• Activités physiques

    Si vous faites partie de ceux qui soupirent dès qu’ils entendent le mot sport, cet article est fait pour vous.

    Nous sommes faits pour bouger. C’est un fait, une caractéristique intrinsèque de notre espèce. Qu'on le veuille ou non.

    Et comme tout ce pour quoi nous sommes faits (voyez cet article sur la médecine darwinienne), ne pas en tenir compte a des conséquences.

    Une des conséquences les plus évidentes est l’affaiblissement de ce qui n’est pas entretenu. Quand vous serez à la retraite, vous marcherez moins ? Vous ne prendrez plus les escaliers ? Vous serez plus souvent dans le canapé ou dans une chaise longue ? Si vous ne compensez pas, vos muscles, votre cœur vont s’affaiblir peu à peu. Et le pire est que vous ne vous en apercevrez que quand vous aurez besoin de leur force ...

     

    Une autre conséquence, moins visible, est l’impact sur des capacités comme l’équilibre, ou sur votre cerveau. Vous pouvez penser qu’un bon sommeil, une alimentation adaptée et des activités intellectuelles choisies suffisent à maintenir votre cerveau en forme. Ces trois conditions sont en effet indispensables, mais seules, elles sont insuffisantes.

    Aussi bizarre que cela puisse vous paraître, une activité physique minimale est indispensable au bon fonctionnement de votre cerveau. Pour sa bonne oxygénation, bien sûr, mais pas seulement : gérer les mouvements du corps représente un stimulus indispensable à l’entretien du cerveau et à ses mécanismes « d’autoréparation ».

     

    Aujourd’hui, les sources d’information sur la nécessité de l’activité physique ne manquent pas. En voici quelques exemples :

    - des livres, comme « votre cerveau en pleine forme » aux Éditions J.Lyon

     - des conseils pratiques, comme des conférences organisées régulièrement par les caisses de retraite  , ou des fiches éditées par l’INPES.

    (Pour une information sur la plasticité du cerveau, je vous conseille une émission présentée en avril 2014 sur ARTE : Les Étonnants pouvoirs de transformation du cerveau)

     

    Une fois convaincu que l’activité physique est bonne pour le cerveau, pour la confiance en soi, pour la santé en général, le problème est de concilier besoin, capacités et … envie !

    Parce que bouger, ça fatigue… On a vite fait de se dire qu’on le fera demain, ou qu’on n’est pas bien aujourd’hui, ou qu’il y a cette émission qu’on veut absolument voir. Il va vous falloir faire avec vos capacités, vos goûts, pour générer cette envie qui vous fera bouger.

    Les choix d’activités ne manquent pas : Danse country, qi-gong assis, yoga, gym douce, tennis de table, marche, judo, golf, jardinage, … et pourquoi pas, tant que vous le pouvez, quelques techniques de self défense ?

    Ne visez pas la performance, mais l’entretien. Choisissez une ou deux activités régulières qui correspondent à vos goûts, qui concilient les mouvements et un autre attrait, comme la découverte intellectuelle ou le relationnel.  Si vous savez que c’est le défi qui vous fait bouger, visez un petit challenge personnel.

    Renseignez-vous sur ce qui se fait autour de chez vous, sur ce que font vos amis. C’est parfois plus facile de ne pas se décourager quand on est plusieurs !

    Planifiez-ces activités, afin qu’elles deviennent des habitudes naturelles, afin de ne pas les oublier, même involontairement. Et assurez-vous d’une activité minimale chaque jour, même si vous ne sortez pas (au pire, ce jour-là, une demi-heure de ménage ?).

     

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